Malgré le nombre croissant de livres tunisiens édités, au cours de l’année 2013, seuls quelques titres ont été fortement demandés et vendus à plusieurs centaines d’exemplaires, selon les estimations des responsables des ventes des deux librairies «Al Kiteb» et Claire fontaine» à Tunis, sans donner de chiffres exacts à ce sujet. Les best sellers 2013 concernent, selon eux, essentiellement les ouvrages politiques, religieux et d’Histoire.
Parmi les titres prisés, figure «Bonté divine! L’homme qui n’a pas su être président» du journaliste et auteur Nizar Bahloul, paru aux Editions «Appolonia».
Ce livre de 155 pages et agrémenté par des caricatures de Imed Ben Hmida, traite des raisons qui ont terni l’image du président provisoire de la République, Mohamed Moncef Marzouki, auprès des Tunisiens.
«Sauver la Tunisie» de Lotfi Maktouf a été, également, l’un des ouvrages fortement demandés par les lecteurs. Ce livre de 216 pages paru aux Editions Fayard, met en exergue les risques qui menacent l’identité des Tunisiens, tels que la montée de l’obscurantisme.
Selon ces deux grandes librairies à Tunis, «Démocratie Inchallah» de Mokhtar Khalfaoui figure, lui aussi, parmi les ouvrages au top dix. Edité par «Maison Afaq», ce livre présente une analyse de la perception erronée par les partis islamistes quant au sujet de la démocratie.
Idem pour quelques ouvrages qui traitent de la religion et qui occupent une place de choix dans la liste des livres les plus vendus. L’on cite essentiellement «Ma religion, c’est la liberté» de Mohamed Talbi (Editions Nirvana) et «Islam Pride» de Hélé Béji (Editions Gallimard).
Les livres d’Histoire constituent un genre littéraire rentable pour les libraires, d’autant qu’ils sont très demandés, essentiellement par les étudiants, les universitaires, et les chercheurs. Dans ce volet, les titres les plus demandés en 2013 ont été «D’Abraham à Fatma» de Hichem Kacem (Arabesques Editions, 432 pages) ainsi que «Ezzaîm Ali Zlitni» (Leader Ali Zlitni 1913-1976) de Mohamed Hafthi Zlitni sur la vie et le parcours de ce militant de la première heure et «Al Madaress attarikhiya al-haditha» (Les écoles de l’Histoire contemporaine» de Hédi Timoumi (Maison Attanwir, 248 pages), portant sur l’évolution de la science de l’Histoire dans le monde occidental.
Cela dit, le livre d’aventure «A vélo…cap sur ma Chine» de Arafat Ben Marzou a largement suscité la curiosité des lecteurs. Dans cet ouvrage de 96 pages, l’auteur raconte en détail son voyage de Tunis à Pékin (Chine) effectué à vélo. Les textes sont en majorité illustrés par des photos immortalisant les moments forts de ce périple, qui a duré un peu plus de dix mois.
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