ALMADANYA https://almadanya.org Association pour le développement de la Tunisie Mon, 05 Mar 2018 11:48:04 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.25 Inauguration du projet de l’Aménagement de l’ecole Hammam Biadha https://almadanya.org/inauguration-projet-de-lamenagement-de-lecole-hammam-biadha/ Fri, 23 Feb 2018 15:59:47 +0000 http://almadanya.org/?p=2481  La cérémonie de l’inauguration du projet de l’aménagement de l’école Hammam Biadha El Krib Seliana qui a été rénové par la fondation Almadanya suite à un don de l’Ambassade du Japon en Tunisie en présence des membres de l’association bénéficiaire du don, l’ambassadeur de Japon, le secrétaire générale de le ministère de l’éducation, le gouverneur et le premier délégué […]

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 La cérémonie de l’inauguration du projet de l’aménagement de l’école Hammam Biadha El Krib Seliana qui a été rénové par la fondation Almadanya suite à un don de l’Ambassade du Japon en Tunisie en présence des membres de l’association bénéficiaire du don, l’ambassadeur de Japon, le secrétaire générale de le ministère de l’éducation, le gouverneur et le premier délégué de Seliana, le délégué de la région el Krib et le cadre éducatif de l’école .

Nous vous rappelons que la signature du contrat de don du  » projet de l’aménagement de l’école primaire Hammam Biadha « , qui a pour nombre 200 élèves, a eu lieu le 28 mars 2017 à l’Ambassade du Japon en Tunisie dont le Contenu est la Création de la cantine et de la cuisine avec les équipements, Aménagement des bâtiments scolaires et Aménagement du terrain de sport .

Cette action permettra à l’Ecole de rénover les salles existantes en cantine et cuisine en vue d’offrir une alimentation saine et équilibrée aux élèves. Aussi que l’aménagement du terrain de sport pour permettre aux élèves de jouer aux football et handball.

Pour plus d’information veuillez nous contactez via téléphone 71 861 550 ou via email : welcome@almadanya.org

 

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Prix d’Excellence Almadanya pour l’éducateur de l’année 2017/2018 https://almadanya.org/prix-dexcellence-educateur-de-lannee-2018/ Wed, 21 Jun 2017 14:04:50 +0000 http://almadanya.org/?p=2441 Croyant en le rôle éminent joué par les éducateurs dans l’encadrement des élèves à tous les niveaux éducatifs, comportementaux et psychologiques, l’association Almadanya lance le Prix d’Excellence pour les éducateurs. Ce prix est attribué chaque année à trois éducateurs. Le premier prix sera partagé entre un directeur d’une école primaire et un éducateur qui ont […]

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Croyant en le rôle éminent joué par les éducateurs dans l’encadrement des élèves à tous les niveaux éducatifs, comportementaux et psychologiques, l’association Almadanya lance le Prix d’Excellence pour les éducateurs. Ce prix est attribué chaque année à trois éducateurs.

Le premier prix sera partagé entre un directeur d’une école primaire et un éducateur qui ont été en mesure, au cours de l’année scolaire, d’offrir des activités ou des programmes audacieux et innovants pour entretenir l’école ou améliorer les méthodes d’enseignement dans le but d’augmenter la passion des élèves pour la connaissance et l’éducation.

Le prix “Espoir” sera attribué à un jeune éducateur qui ne dépasse pas l’âge de 35 ans et qui exerce dans les zones rurales. Le vainqueur sera choisi entre les éducateurs qui ont implémenté des activités extraordinaires au sein de l’école pour aider les élèves à apprendre.

Candidature
Il est possible de se porter candidat par une des manières suivantes:
o présenter une candidature personnelle
o la nomination d’un éducateur par d’autres éducateurs
o la nomination d’un éducateur par ses élèves
o la nomination d’un éducateur par les parents d’élèves ou des membres de la société civile qui ne sont pas liés à l’école

Pour soumettre une candidature, veuillez télécharger ce formulaire en PDF, le remplir et l’envoyer à Almadanya par:
o email sur : welcome@almadanya.org
o fax sur le : 71861431
o courrier à l’association Almadanya, 1 rue du lac Ghar El Melh, Les Berges du Lac 1,  1053, Tunis

Sélection du meilleur éducateur
Le tri est effectué sur deux phases:
Phase de pré-sélection:
1. Toutes les candidatures sont étudiées
2. 5 directeurs et 5 éducateurs sont pré-sélectionnés pour le premier prix
3. 3 jeunes éducateurs sont pré-sélectionnés pour le prix “Espoir”

Entretiens
Une conversation est tenue entre les membres du jury et chacun des candidats pré-sélectionnés pour en choisir un.
Il est aussi possible que le jury visite les écoles des nominés pour voir de près leur réalisations et mieux évaluer leur contribution.

Le jury est sélectionné par l’association Almadanya et est composé de cinq membres:
• Un coordinateur en chef
• Un représentant du programme Fatma
• Un représentant de l’association Almadanya
• Un enseignant et une enseignante à la retraite

Calendrier
Ouverture des candidatures: 28 Janvier 2018
Clôture des candidatures: 30 Juin 2018
Annonce des résultats: 30 septembre 2018
Remise de prix: 05 octobre 2018

Pour plus de renseignements, veuillez nous contacter.

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Inauguration officielle de Dar Almadanya pour la Connaissance à Sousse https://almadanya.org/inauguration-dar-almadanya-sousse/ Mon, 27 Feb 2017 12:00:09 +0000 http://almadanya.org/?p=2410 Quatre mois après l’inauguration de Dar Almadanya pour La Connaissance à Tataouine, l’initiative qui a connu un succès retentissant auprès de la population locale et notamment les jeunes, le Ministre de l’éducation, Monsieur Néji Jalloul, a inauguré ce mardi 28 février 2017 le second centre du livre et des recherches et qui s’appellera Dar Almadanya […]

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Quatre mois après l’inauguration de Dar Almadanya pour La Connaissance à Tataouine, l’initiative qui a connu un succès retentissant auprès de la population locale et notamment les jeunes, le Ministre de l’éducation, Monsieur Néji Jalloul, a inauguré ce mardi 28 février 2017 le second centre du livre et des recherches et qui s’appellera Dar Almadanya Pour La Connaissance à Sousse, et ce en présence de Mr Lotfi Maktouf Président d’Almadanya.

Ce centre est situé à Souk Lahad. Il est stratégiquement positionné puis qu’il est entouré de toute une série d’établissements scolaires et universitaires. Parmi ces établissements, notons la proximité de l’Institut Supérieur des Sciences Appliquées de Technologie, du lycée Elkafif et de l’école primaire Assad Ibn Alfourat.

« L’inauguration de Dar Almadanya à Sousse, après celle de Tataouine et qui a eu lieu en octobre dernier apporte le témoignage de la pertinence de la coopération entre la société civile et l’État. », a déclaré M. Neji Jalloul , Ministre de l’éducation.

Selon Mr Lotfi Maktouf : « Dar Almadanya se situe au centre d’une forte concentration d’élèves et d‘étudiants qui ne demandent que d’accéder à des lieux d’échange et des outils de recherche et de connaissance ; non seulement dans leurs propres domaines d’études mais dans un objectif plus large de culture générale et d’ouverture à d’autres domaines ». C‘est précisément à cette population estudiantine que l’offre de Dar Almadanya est en effet destinée.

Pareillement à Dar Almadanya Tataouine, l’immeuble de Dar Almadanya Sousse a été mis à disposition de la Fondation Almadanya en vertu d’une convention signée entre le Ministère de l’éducation et Almadanya. C’est toujours en vertu de cette même convention que la Fondation s’engage à fournir, équiper et gérer à sa charge le centre de centaines de livres, de salles informatique et d’espaces culturels avec accès ouvert et gratuit à toutes et à tous.

Pour Dar Almadanya de Sousse, Almadanya a équipé le centre de plus de 25000 titres en arabe, français et anglais et autres diverses langues comme l’allemand et l’espagnol.
« Je renouvelle notre gratitude et nos remerciements à l’illustre librairie Payot et à son dynamique président M. Pascal Vandenberghe, qui a fait de nos rêves des réalités et grâce à qui, des centaines de milliers de livres nous sont remis pour équiper nos bibliothèques et nos divers coins de lecture partout en Tunisie », a déclaré Mr Maktouf.

Jugeant de l’expérience réussie de Dar Almadanya Tatouine, cet espace culturel attirera une grande variété de public comme les jeunes qui veulent apprendre l’informatique ou naviguer sur internet, les doctorants et les chercheurs dans les domaines scientifiques, techniques ou de sciences humaines.

La particularité de ce centre par rapport à celui de Tataouine est qu’il est ouvert au public non-voyant. En effet, le centre est mitoyen au lycée Elkafif et l’école primaire des malvoyants. Almadanya a saisi l’occasion pour que Dar Almadanya ouvre ses portes à ces élèves non-voyants. Ainsi, Le centre jouit de jeux pour malvoyants et d’une bibliothèque sonore, et ce en coopération avec la bibliothèque sonore de la Suisse Romande.

Renfermant trois clubs variés (un club de théâtre animé par Mr le Professeur Mohamed Doghmane, un club de cinéma animé par Mr Sendy Zardi et un club de calligraphie animé par le Professeur Fraj Brahim) et deux salles de jeux d’esprit, Dar Almadanya Pour La Connaissance De Sousse se considère comme un véritable centre de culture et loisirs.
Ce centre renferme, en plus, une salle d’impression, là où, en collaboration avec le lycée Elkafif et une association des malvoyants, des livres en braille seront imprimés.

Il est à rappeler que Dar Almadanya à Tataouine a été inaugurée par Mr le Ministre Néji Jelloul en présence de Mr Lotfi Maktouf Président d’Almadanya et Mr Pascal Vandenberghe le PDG des éditions Payot, le 5 octobre 2016.

Ce centre compte 18 000 titres en trois langues différentes, deux grandes salles d’informatique et une salle de jeux d’esprit. Ainsi il a été considéré comme la plus grande bibliothèque scolaire en Afrique du Nord.

Depuis son inauguration, le centre de Tataouine a enregistré la visite de 25 000 jeunes, soit en moyenne une classe par jour. Des excursions sont organisées pour lycéens, collégiens et écoliers dans un rayon de plus de cent kilomètres.

3500 écoliers ont pu en bénéficier tous les week-ends. Certains chercheurs fréquentant Dar Almadanya Tataouine sont venus d’aussi loin que Sfax pour consulter des ouvrages qu’ils n’ont pas pu obtenir dans leurs facultés.

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Tunisie Telecom et Almadanya ensemble pour une Tunisie verte https://almadanya.org/tunisie-telecom-et-almadanya-ensemble-pour-une-tunisie-verte/ Wed, 11 Nov 2015 14:32:56 +0000 http://almadanya.org/?p=2369 En célébration de la fête nationale de l’arbre, la Fondation Almadanya a organisé la réception des travaux de reboisement portant sur 87 hectares, avec un taux exceptionnel de succès de 75 % soit la plantation de 72 455 arbres entre eucalyptus et acacias, sur le terrain d’Ain M’Dhaker/Ouled Abdallaha à Takrouna dans le gouvernorat de […]

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En célébration de la fête nationale de l’arbre, la Fondation Almadanya a organisé la réception des travaux de reboisement portant sur 87 hectares, avec un taux exceptionnel de succès de 75 % soit la plantation de 72 455 arbres entre eucalyptus et acacias, sur le terrain d’Ain M’Dhaker/Ouled Abdallaha à Takrouna dans le gouvernorat de Sousse. C ‘est le point de départ du projet ambitieux visant à planter un million d’arbres sur toute la Tunisie.
Cette cérémonie s’est déroulée en présence de Monsieur le Ministre de l’Agriculture des Ressources Hydrauliques et de la Pêche M. Saad Seddik, le Gouverneur de Sousse M. Fethi Bdira, le Directeur Général des Forets M. Youssef Saadani, le Directeur Général Adjoint de Tunisie Telecom M. Fadhel Kraiem et Le Président de l’Association Almadanya M. Lotfi Maktouf.
« Nous sommes particulièrement fiers que le rêve de rendre à notre pays son label de « Tunisie Verte » devienne enfin réalité» a déclaré Lotfi Maktouf fondateur et président de la fondation Almadanya. « Cela est devenu possible grâce à la coopération de tous les représentants des autorités publiques centrales et locales, au dévouement de nos équipes et au soutien inconditionnel et généreux de notre partenaire Tunisie Telecom» a ajouté M. Maktouf.
Fadhel-Kraiem
Prenant part à cette journée, M. Fadhel Kraiem le Directeur Général Adjoint de Tunisie Telecom, a mis en avant la mobilisation de TT à apporter sa contribution au développement durable afin d’assumer pleinement sa responsabilité sociétale. Ainsi, Tunisie Telecom contribuera à la plantation d’un million d’arbres pour aider à assurer à tous les Tunisiens un environnement et un mode de vie plus sains, faisant remarquer que le taux du couvert végétal en Tunisie qui est à peine de 8,2 % est parmi les plus faibles taux de la région méditerranéenne, dont la moyenne est de 15%.
A rappeler qu’en vertu de la convention de parrainage et de partenariat signée depuis 2014 avec l’Association Almadanya, Tunisie Telecom a participé activement à plusieurs actions menées par cette association dont notamment le programme Green Tunisia .

Auteur:Réalités
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Publié le 10 nov 2015 .

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Transport rural scolaire, un combat pour Almadanya – Try me Luxury & Charity https://almadanya.org/transport-rural-scolaire-un-combat-pour-almadanya-try-me-luxury-charity/ Tue, 16 Dec 2014 14:21:47 +0000 http://almadanya.org/?p=2232 Favoriser l’accès à l’éducat ion, notamment des filles, en rendant le droit à l’enseignement réel pour ces écoliers qui habitent parfois jusqu’à 13 km de leur école, voici un des combats que mène l’association Almadanya. Ces enfants résidant dans des zones rurales et des régions défavorisées ont pu, pour certains, effectuer leur première rentrée scolaire. […]

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try me

Favoriser l’accès à l’éducat ion, notamment des filles, en rendant le droit à l’enseignement réel pour ces écoliers qui habitent parfois jusqu’à 13 km de leur école, voici un des combats que mène l’association Almadanya. Ces enfants résidant dans des zones rurales et des régions défavorisées ont pu, pour certains, effectuer leur première rentrée scolaire. Ce sont cinq nouveaux gouvernorats tunisiens qui ont bénéficié de ce programme de transport nommé « Fatma ». Une mesure qui devrait permettre de réduire le taux d’abandon scolaire et donner à ces jeunes une réelle éducation et apprentissage. Sacs à dos, fournitures, livres ont aussi été distribués. Un pas important sur une route encore bien longue.

http://www.trymemagazine.com/

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Almadanya-Programme Campus-Séminaire Sur Les Relations Contemporaines Franco-Tunisiennes 27-29 Nov 2014 https://almadanya.org/almadanya-programme-campus-seminaire-sur-les-relations-contemporaines-franco-tunisiennes-27-29-nov-2014/ Sat, 29 Nov 2014 14:12:55 +0000 http://almadanya.org/?p=2069 Faouzi Mahfoudh (Université de la Manouba et Annick Thébia Melsan (Almadanya) 02/12/2014 – 10:36 : Almadanya posted a photo: Chokri Ben Nessir couvrant le séminaire pour le Quotidien La Presse de Tunisie à coté des étudiants de Sciences Po. Source : Almadanya http://www.echsar.com/article-17780376-Almadanya-Programme-Campus-S%C3%A9minaire-sur-les-relations-contemporaines-franco-tunisiennes-27-29-Nov-2014.html

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Faouzi Mahfoudh (Université de la Manouba et Annick Thébia Melsan (Almadanya)

02/12/2014 – 10:36 :

Almadanya posted a photo:

Chokri Ben Nessir couvrant le séminaire pour le Quotidien La Presse de Tunisie à coté des étudiants de Sciences Po.

Source : Almadanya

http://www.echsar.com/article-17780376-Almadanya-Programme-Campus-S%C3%A9minaire-sur-les-relations-contemporaines-franco-tunisiennes-27-29-Nov-2014.html

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Il faut autre chose pour motiver les généreux donateurs… La Presse de Tunisie https://almadanya.org/la-presse-de-tunisie-entretien-avec-lotfi-maktouf-mecene-il-faut-autre-chose-pour-motiver-les-genereux-donateurs/ Mon, 03 Nov 2014 09:20:15 +0000 http://almadanya.org/?p=2023 Entretien avec Lotfi Maktouf, mécène Avocat au barreau de New York, conseiller principal au FMI (fonds monétaire international), auteur du livre «Sauver la Tunisie»(*) et créateur d’Almadanya, fondation tunisienne pour le développement de l’éducation, de la culture et de l’environnement, Lotfi Maktouf croit ferme au pouvoir de la société civile dans la reconquête de la […]

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Entretien avec Lotfi Maktouf, mécène

Avocat au barreau de New York, conseiller principal au FMI (fonds monétaire international), auteur du livre «Sauver la Tunisie»(*) et créateur d’Almadanya, fondation tunisienne pour le développement de l’éducation, de la culture et de l’environnement, Lotfi Maktouf croit ferme au pouvoir de la société civile dans la reconquête de la Révolution. Et, à l’écouter, on sent un homme qui a le bon goût de mêler l’intelligence du cœur au sens des affaires. Un vrai mécène.

Qu’est-ce qu’un mécène culturel, d’après vous?

Un mécène culturel doit, bien entendu, avoir une certaine aisance matérielle, de l’amour et du respect pour l’art et la création, et être capable de flexibilité, de sensibilité et de réactivité. Le mécénat est une volonté qui vient du cœur et de l’esprit.

Mais qui dit mécène dit, surtout, fortune et richesse, n’est ce pas ? 

Bien entendu. Mais j’insiste : le mécénat est une façon d’être, la fortune ne suffit pas. Une mère dont le fils (ou la fille) est passionné de danse ou de théâtre, est mécène si elle croit en lui et l’encourage. Combien de parents auraient étouffé tout élan artistique au nom de la carrière et du «pain»? Combien d’hommes riches s’exhibent, aujourd’hui, sur la scène publique, simulant leur amour pour les arts et la culture, alors que leurs motivations relèvent du sponsoring politique ou commercial ? C’est pour vous dire que l’on ne devient pas mécène en le déclarant.
La plus grande part de contribution dans les musées du monde vient de petites bourses, sous forme d’abonnements et de petites sommes d’argent versées par des personnes anonymes. Voici, selon moi, le summum du mécénat. Celui-ci a joué un rôle fondamental et vital dans la promotion des arts et de la culture. Leonardo de Vinci, Botticelli, Michelangelo et bien d’autres doivent beaucoup aux Médicis !

Pensez-vous que le fait de légiférer la déduction fiscale encouragerait le développement du mécénat culturel en Tunisie ? 
Celui qui veut agir en tant que mécène ne le fera pas par souci de déduction fiscale. Espérer instaurer ou encourager le mécénat au moyen d’une nouvelle législation n’est pas réaliste. C ‘est comme si l’on voulait instaurer la générosité et la passion de l’art, en légiférant. En revanche, au niveau des entreprises, il est vrai qu’une loi autorisant la déduction fiscale des contributions au profit du mécénat, pourrait générer des fonds au profit des secteurs culturels et artistiques et même scientifiques.

Avez-vous eu connaissance du texte de loi ? 
Oui. C ‘est certainement la loi la plus courte de l’histoire du mécénat. Comme vous devez le savoir, elle tient en deux lignes, et apparaît dans le corps de la loi de finances complémentaire pour l’exercice 2014. Naturellement, cela ne lui ôte en rien sa valeur. Ce que je voulais dire, c ‘est que l’encouragement de la culture et des arts par le moyen des contributions privées est une entreprise complexe et une démarche qui ne peut être instaurée d’un trait du législateur. La loi peut soutenir une dynamique socioculturelle mais non l’instaurer.

Cette loi est-elle inutile ?
Absolument pas. C’est bien qu’elle existe. J’imagine que cela n’a pas été facile pour le ministère de la culture de faire passer le texte de loi dans une assemblée où les préoccupations sont ailleurs. Mais il restera lettre morte s‘il n’est pas accompagné d’un véritable effort de clarification sur les modalités de son application, la définition des secteurs qui bénéficieront des contributions déductibles, les mécanismes de recours et d’arbitrage et surtout un vis-à-vis au niveau des ministères de la Culture et des Finances, un groupe représentatif d’artistes, de mécènes confirmés, de journalistes (pourquoi pas !) et, des pouvoirs publics, pour inspirer et arbitrer les premiers pas d’application de cette nouvelle loi.
Tout ce que je vous annonce ici aurait dû être entrepris en amont de cette loi. Mais bon…

Et cette campagne de sensibilisation que l’on vient de lancer, pensez-vous qu’elle porterait ses fruits ? 
Ce n’est pas à coup de campagnes de sensibilisation que l’on change les choses, que l’on interagit avec son environnement ou que l’on traduit ses aspirations en faits concrets. Ni la loi, ni même la constitution ne peuvent donner de résultats, sans la volonté et la conviction des hommes et des femmes qui vivent sur le terrain, au quotidien. Le mécénat est une philosophie née de l’esprit de générosité, de l’amour de la culture, des sciences et des arts et du désir conscient de soutenir l’artiste, l’artisan, le penseur et le chercheur, matériellement, et sans contrepartie. Quel texte pourrait «injecter» une telle philosophie au sein de notre communauté et faire du mécénat la solution à tous les besoins de nos artistes et créateurs ?
Notre révolution sera culturelle, artistique et scientifique ou elle ne le sera pas. Concentrons–nous sur l’éducation, la sensibilisation et les échanges. Je rêve d’une bourse de la culture, des arts et des sciences qui prendrait la forme d’un forum, où tous les projets sont clairement annoncés et où les personnes et entreprises mécènes viennent consulter les artistes et les créateurs et envisager de les financer ou de contribuer à leurs œuvres. Un tel forum ne doit pas attendre une décision de l’Etat, mais devrait émerger de la société civile elle-même. J’invite les artistes et les créateurs à s’élever au-dessus des petits clivages entre eux, tout en gardant leurs individualités et spécificités et sans lâcher leur envie d’exceller. Qu’ils s’unissent derrière une mission fédératrice, celle de la promotion de nos arts et de notre culture.

Cette «Bourse de la culture», serait-elle ouverte aux mécènes étrangers ? 
Je suis contre le mécénat étranger, surtout s’il est lié à une volonté d’ingérence économique ou politique dans notre pays. Mais cela ne devrait pas priver nos artistes et nos créateurs de la manne des généreux donateurs étrangers, qui ne sont motivés que par la promotion des arts et de la culture. Il en existe, et nombre d’expériences heureuses et positives, avec le soutien étranger, ont déjà vu le jour. Il faudrait s’en inspirer, en se méfiant du loup.
Cela dit, il est évident que, pour ce type de démarches, un cadre législatif serait indispensable, mais à condition qu’il identifie les contours du mécénat de façon claire. A ce propos, les pouvoirs publics devraient sensibiliser les pays européens à légiférer en faveur d’une déduction ou même d’un crédit d ‘impôt dont bénéficieraient les entreprises européennes pour toute contribution au profit de projets culturels, scientifiques et artistiques en Tunisie. Voici un projet concret, ambitieux, innovant et constructif à entreprendre de la part de nos gouvernants!

N’avez-vous pas dit que la déduction fiscale n’est pas, en soi, une motivation pour les mécènes ?
La déduction fiscale n’est pas une motivation première. Tenez, par exemple, le lieu le plus propice au mécénat avec la présence du nombre le plus élevé de mécènes est la Principauté de Monaco. Pourtant, les monégasques nationaux et résidents ne payent pas d’impôts et donc ne déduisent pas leur contribution. Leur générosité est, en quelque sorte, nette d’impôt! Pour les entreprises, la déduction est un plus, mais rarement une motivation première.
Soyons directs ! L’incitation fiscale est plus percutante en occident que chez nous, parce que, par définition, l’impôt est une réalité économique incontournable. En conséquence, lorsque le contribuable exerce son droit à la déduction pour mécénat, il ou elle, sait pertinemment que l’alternative pour les montants collectés et leur insertion dans la base d’implosion, et à défaut, finiront en impôts. Dans les pays que j’appelle «à maturité fiscale», le contribuable se sent partenaire de l’Etat dans sa démarche de mécène.
Tenez, par exemple, le 20 octobre 2014, a été inauguré, à Paris, un haut lieu de l’art et de la culture. Il s’agit de la Fondation Louis Vuitton, créée par Bernard Arnault, un homme d’affaires français, propriétaire du groupe de luxe LVMH, dont il est le président-directeur général. Cet édifice extraordinaire dédié à la création contemporaine est l’œuvre d’un illustre architecte canadien, Frank Gehry. Pour ce projet, il y a eu, bien entendu, des encouragements fiscaux. La ville de Paris a accordé un bail sur une période de plus de 50 ans pour le terrain sur lequel on a bâti cette magnifique structure à la gloire de l’art. Mais Bernard Arnault n’a pas entrepris ce projet pour des raisons de récupération fiscale. C’est son amour et son respect pour les arts et la culture qui l’ont motivé. D’ailleurs, dans 50 ans, tout reviendra à la ville de Paris.
Chez nous, il faut autre chose pour motiver les généreux donateurs que de leur miroiter la déduction. Je pense à un effort d’éducation et de communication à long terme, sur la valeur de l’art et de la culture comme marqueurs d’une société et curseurs de sa dynamique. Cela commence à l’école, mais non à coup de campagnes ponctuelles, telle une campagne électorale éphémère, qui s’éteindra avec les lumières de la scène, et dont il ne restera aucun souvenir des promesses lancées à tout bout de champ.
Et puis, il faut dire que les artistes souffrent d’un autre préjugé tout aussi inhibant et «castrateur». Dans nos sociétés, existe une perception rampante selon laquelle les artistes, les créateurs et même les scientifiques sont des «gens bizarres», même «pervers»… «Twisted», diraient les anglais. Et leurs activités ne peuvent pas être sérieuses. Pire, certains pensent même que ces artistes s’ « amusent » en dépensant l’argent public, pour justifier le manque de moyens budgétaires en faveur des arts et de la culture.
C‘est pour cela qu’il est temps de remettre les pendules à l’heure et d’engager des échanges entre toutes les parties prenantes. Le rôle de la société civile est crucial pour soutenir l’art et la culture dans notre pays. Je dis à nos artistes, foncez, votre rôle dans la société et dans son devenir est crucial, n’attendez pas l’Etat, cherchez des compagnons au sein de la société civile. Battez-vous pour vos convictions et cultivez vos talents. Un jour ou l’autre la reconnaissance viendra.

Et vous, qu’est-ce qui vous motive en tant que mécène ? 
Ce qui me motive, c’est d’abord le fait que je sois, en quelque sorte, le produit de cette philosophie du mécénat. J’ai eu la chance d’avoir fait mes études à l’époque de Bourguiba et d’avoir profité d’un système éducatif, culturel et scientifique moderne et ouvert. Conscient de sa citoyenneté, Bourguiba avait un idéal de société et il s’est donné pour mission de le mettre en œuvre, de toutes ses forces et avec beaucoup d’intelligence. Il avait placé la culture, la science et l’éducation au centre de son idéal sociétal. Sa démarche est similaire à celle des mécènes. Le mécénat est un choix.

On confond souvent mécénat et sponsoring. Voulez-vous nous en préciser la différence ?
Bien entendu. Il faut savoir distinguer le mécénat du sponsoring. Le premier est une démarche inspirée de l’amour des arts et de la culture et du désir profond et naturel de soutenir la création sous toutes ses formes, sans interférence éditoriale, si je puis dire. Le Sponsoring, en revanche, est une démarche commerciale et de promotion, dont l’objectif pour son instigateur (entreprise ou même parti politique) est de mettre en avant une marque. L’art et la culture sont alors relégués au second plan et n’en profitent vraiment pas. Ils en deviennent même l’otage. Pour notre part, en tant que Fondation Almadanya, notre intervention ne peut être qualifiée que de mécène, puisque nous n’avons pas de marque commerciale à promouvoir. Nous cherchons à inspirer et à montrer la voie à nos compatriotes pour favoriser et soutenir les arts et la culture. Voici une vingtaine d’années que je le fais en toute discrétion, ailleurs que dans mon propre pays. Depuis la révolution du 14 janvier, j’ai senti que je pouvais agir sans inquiétude. Aujourd’hui, je ne me prive pas du plaisir d’aider nos créateurs.

Existe-t-il plusieurs sortes de mécénat ? 
Il y a deux grands courants de mécénat. Chez les anglo-saxons, le mécénat est un fait de société. Les entreprises et les entrepreneurs créent leurs propres écoles, leurs propres musées, etc. Toutes les grandes dynasties de ce monde-là ont financé les projets colossaux de culture, d’éducation, de recherches, des arts (musique, dance, opéra). Aux USA, par exemple, il n’existe pas de ministère de la culture…
La seconde école est interventionniste et centralisatrice. La française par exemple, elle a une approche centralisatrice et conceptuellement totalitaire.
J’invite la société civile tunisienne à prendre le relais de l’Etat défaillant et à encourager nos artistes et nos créateurs, en leur faisant confiance et en respectant leur liberté artistique.

Vous qui êtes diplômé de Harvard et membre du barreau de New York, agissez-vous, en tant que mécène, selon l’influence anglo-saxonne ?
En effet. Nul ne conteste l’importance de cette université américaine, qui est soutenue à 100% par des mécènes. Harvard ne bénéficie pas d’un demi-Dollar, de l’Etat de Massachussetts, ou de l’Etat fédéral. Cette université, comme tant d’autres aussi prestigieuses, constituent une source de revenus et de dynamique économique pour leurs pays.

Quelles sont vos actions en tant que mécène à l’échelle internationale ?
Depuis des années déjà, j’encourage les initiatives internationales en matière de protection des océans. Je suis vice-président de l’Association des amis du Musée océanographique de Monaco et président pour l’Europe de «SeaKeepers», un organisme international dédié à la protection des océans.

Et quelles sont les réalisations d’Almadanya en matière d’éducation ?
Nous assurons, et ce, pour la quatrième année scolaire consécutive, le transport rural à 6000 écoliers dans une dizaine de gouvernorats. Le programme consiste à financer une flotte de taxis ruraux, autour des zones défavorisées, pour le transport quotidien des écoliers dont les lieux d’habitation sont à des distances de 3 à 12 kilomètres de l‘école la plus proche. Ces enfants sont, dans les faits, privés d’instruction. Peu importe qu’un article ou qu’un chapitre en garantisse le droit dans la constitution. Ce programme est connu dans ces régions sous le nom de «Fatma».  Il donne des résultats extraordinaires, en abaissant le taux d’absentéisme à 0,2% et en augmentant les moyennes des écoliers de plusieurs points d ‘un coup, sans parler de ce sens d’appartenance et de dignité que découvrent nos enfants!
Almadanya est également partie prenante dans le domaine de l’emploi, grâce à son programme «Permis de Rêver». Chaque année nous aidons des centaines de jeunes diplômés au chômage, en finançant l’obtention du permis de conduire, tout en suivant une stricte égalité entre garçons et filles. Nous aidons aussi les municipalités à se développer économiquement, en mettant à leur disposition un site web spécifique et personnalisé afin de leur offrir une plus grande visibilité numérique. C’est le programme «Baladi».

Qu’en est-il par rapport à l’environnement ?
Nous avons un programme appelé  «Green Tunisia», qui vise à planter un million d’arbres dans toute la Tunisie, afin de lutter contre la déforestation et le phénomène de désertification qui menace le pays. Nous en avons planté plus de 120 000 arbres, déjà.

Vos programmes sont très importants, pourquoi est-ce que vous n’en parlez pas ?
Vous savez, le propre de la société civile est de travailler plutôt que de parler. Je suis sûr que la plupart de vos lecteurs n’ont jamais entendu parler d’Almadanya et encore moins de ses programmes. Notre satisfaction est ailleurs. Elle est chez nos jeunes compatriotes qui vivent la différence tous les jours. Il est difficile de tout décrire ici, mais je vous invite à visiter notre site web (almadanya.org) pour de plus amples détails.

Et en ce qui concerne la culture, avez-vous des projets de soutien? 
Les interventions d’Almadanya dans la culture et les arts sont multiples et variées. Récemment, dans le cadre de la 29e session du Fifak (festival international du film amateur de Kélibia) qui a eu lieu au mois d’août, la fondation a accordé un prix au meilleur scénario. Parce que nous croyons au cinéma et au pouvoir de l’image. Nous voulions, à travers ce prix, inspirer d’autres cinéastes amateurs et les inviter à s’exprimer. L’expression sous toutes ses formes est la base de toutes les dynamiques.
Autre initiative, Almadanya a décidé d’accompagner et de soutenir l’œuvre de Mehdi Benedetto, un jeune et talentueux artisan qui utilise la pierre et le marbre tunisiens. Il est appelé à exposer ses œuvres en Europe et à participer à des concours internationaux. Cette action a pour but d’encourager la création, et de promouvoir l’image de notre pays à l’échelle internationale. Dans ce projet, nous sommes à la croisée des métiers d’art : la sculpture et l’artisanat.
Nous organisons également un concours de lecture, permettant à des écoliers âgés de 12 à 16 ans de visiter des lieux importants de la culture tunisienne tels que Carthage, le musée du Bardo et divers parcs nationaux. Et nous poursuivons, depuis la révolution, le lancement de plusieurs musées privés. Il s’agit, en particulier, d’un musée océanographique digne de ce nom et un musée de calligraphie et d’instruments d’écriture. En avide collectionneur, je nourris le rêve d’offrir ma collection à mon pays.

(*) «Sauver la Tunisie», est paru en 2013, aux éditions Fayard.

Auteur : Interview conduite par Souad Ben Slimane

Ajouté le : 03-11-2014

http://www.lapresse.tn/03122014/90292/il-faut-autre-chose-pour-motiver-les-genereux-donateurs%E2%80%A6.html

Actualités : Culture

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M6 journal le 12/45 : Reportage sur le programme FATMA. https://almadanya.org/m6-journal-le-1245-reportage-sur-le-programme-fatma/ Fri, 24 Oct 2014 12:52:07 +0000 http://almadanya.org/?p=1993 The post M6 journal le 12/45 : Reportage sur le programme FATMA. appeared first on ALMADANYA.

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La société civile s’implique dans la scolarité des enfants https://almadanya.org/la-societe-civile-simplique-dans-la-scolarite-des-enfants/ Wed, 17 Sep 2014 16:19:13 +0000 http://almadanya.org/?p=2111   A l’occasion de la rentrée 2014-2015, Lotfi Maktouf annonce que la Fondation Almadanya a décidé d’élargir son champ d’action pour couvrir cinq autres gouvernorats et ainsi permettre à un nombre plus important d’accéder à l’instruction, objectif primordial pour la Fondation. Depuis trois ans déjà, et en étroite coopération avec le Ministère de l’Education, le […]

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A l’occasion de la rentrée 2014-2015, Lotfi Maktouf annonce que la Fondation Almadanya a décidé d’élargir son champ d’action pour couvrir cinq autres gouvernorats et ainsi permettre à un nombre plus important d’accéder à l’instruction, objectif primordial pour la Fondation.

Depuis trois ans déjà, et en étroite coopération avec le Ministère de l’Education, le programme de transport rural scolaire mieux connu sous le nom de « Fatma » assure quotidiennement et pendant toute l’année scolaire, le transport à des milliers d’écoliers qui vivent à des kilomètres de l’école la plus proche dans les zones les plus reculées du pays. Pur fruit de la société civile et de l’engagement citoyen, cette opération est originale parce qu’elle fait appel au réseau privé des taxis ruraux qu’elle finance, sans le concurrencer.

« Depuis trois ans, nous avons servi cinq gouvernorats à savoir EL Kef, Siliana, Jendouba, Mahdia, Guebili et Sidi Bouzid.  A partir de cette rentrée, nous avons étendu notre présence à Kairouan, Béja, Bizerte, Nabeul, et Sousse ».  Pour le Fondateur d’Almadanya, « notre mission est de lutter contre l’abandon scolaire qui ne cesse d’augmenter pour atteindre près de 140 000 cette année. C ‘est une véritable bombe à retardement pour notre société, notre avenir et l’avenir de notre mode de vie. Que deviendront nos enfants qui ont décrochent prématurément et abandonnent le système scolaire ? Combien parmi eux se retrouveront à la rue, livrée à l’oisiveté, la violence, l’ignorance et l’extrémisme »

1 950 000. C’est le nombre d’enfants tunisiens vont cette année à l’école. Du primaire au lycée, la rentrée scolaire demeure un des évènements majeurs dans la vie aussi bien au niveau de l’individu que de la famille et de la société en général. De la fourniture au transport scolaire, cela peut être un véritable casse-tête pour les parents d’élèves. Mais la rentrée scolaire est surtout l’occasion pour la société civile de rappeler l’importance vitale de l’éducation pour notre avenir en tant que société et en tant que nation.

C’est pourquoi, conscients de la situation de précarité et de pauvreté dans laquelle se trouve un segment important de nos concitoyens, les membres de la Fondation Almadanya distribuent chaque année, à cette occasion des milliers des désormais fameux sacs à dos Almadanya contenant les fournitures scolaires et les livres dont le coût est tout simplement hors de portée  pour bon nombre de familles.

Une initiative encore plus étendue

« Il est vital de permettre aux enfants et surtout aux petites filles d’accéder à l’éducation, » déclare Lotfi Maktouf, le Fondateur d’Almadanya.

Eduquer la jeunesse, l’égalité des chances, accès au savoir et l’apprentissage autant de valeurs pour lesquelles la FondationAlmadanya œuvre depuis sa création.Afin de lutter contre le fléau de l’abandon scolaire, elle a créée en 2011 son programme FATMA. En signant des accords avec des taxis ruraux, la Fondation a permis l’année dernière à près de 5000 élèves de retourner à l’école. Filles et garçons ils ont tous été transportés gratuitement tous les jours jusqu’à l’école la plus proche. Tous les frais de transport sont pris en charge par Almadanya.

Plus que le transport, cette année, Almadanya va également fournir à près de 2000 enfants des sacs à dos, des fournitures scolaires ainsi que les livres nécessaires pour leurs études. De cette façon, la Fondation souhaite leur donner l’occasion de poursuivre une scolarité dans les meilleures conditions possibles et surtout leur offrir une égalité des chances.

Un programme qui a fait ses preuves 

D’après le ministère de l’Education, dans les zones rurales et défavorisées, le chemin école-domicile représente plus de 5km. En plus d’être long, ce chemin est aussi dangereux. De plus, par manque de moyens, des milliers d’enfants ne peuvent pas suivre une scolarité normale car leurs parents ne peuvent assurer financièrement leurs études. C’est pourquoi ces dernières années, des dizaines de milliers d’enfants abandonnaient l’école. Grâce à cette action, le taux d’absentéisme a baissé dans les zones rurales et défavorisées. Les régions desservies par Almadanya ont enregistré une baisse du taux de l’abandon scolaire. A présent ce taux atteint les 0,2%.

Source URL: http://www.letemps.com.tn/article/86200/lutte-contre-le-fl%C3%A9au-de-l%E2%80%99abadon-scolaire

 

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RENCONTRE: AMEL MEZIANE, JEUNE CAVALIÈRE TUNISIENNE https://almadanya.org/rencontre-amel-meziane-jeune-cavaliere-tunisienne/ Wed, 02 Jul 2014 17:02:48 +0000 http://almadanya.org/?p=2124 Du haut de ses 17 ans, Amel vient d’ajouter à son palmarès déjà impressionnant, le Prix de l’Excellence de la Fondation Almadanya. Découverte d’une passion sur un parcours sans faute. Amel Meziane entourée de Hatem Chaouachi, Chef de Projet Green Tunisia et Leïla Chiha, représentante du Consulat Honoraire de Tunisie à Monaco. Photo: Eva Esztergar […]

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Du haut de ses 17 ans, Amel vient d’ajouter à son palmarès déjà impressionnant, le Prix de l’Excellence de la Fondation Almadanya. Découverte d’une passion sur un parcours sans faute.

Amel Meziane entourée de Hatem Chaouachi, Chef de Projet Green Tunisia et Leïla Chiha, représentante du Consulat Honoraire de Tunisie à Monaco. Photo: Eva Esztergar
Amel Meziane entourée de Hatem Chaouachi, Chef de Projet Green Tunisia et Leïla Chiha, représentante du Consulat Honoraire de Tunisie à Monaco. Photo: Eva Esztergar
Almadanya mène ses actions dans les domaines tels: développement, environnement, éducation, culture. La fondation, en prenant en charge les frais de transport, a permis notamment à des milliers d’enfants isolés dans les communes rurales de pouvoir faire leurs études dans de bonnes conditions. Leur projet Green Tunisia est un programme dont l’objectif est la plantation d’un million d’arbres jusqu’à 2016.
L’activité d’Almadanya est également l’attribution de bourses et du Prix annuel de l’excellence.La jeune championne tunisienne d’équitation a reçu le prix Almadanya de l’excellence pour l’année de 2014, grâce à « son talent, sa persévérance, son courage, son application aussi bien à l’école qu’en satisfaisant sa passion pour le sport équestre ».
Amel Meziane a pu participer à la compétition Invitational Longines Global Champions Tour qui s’est tenue à Monaco (voir notre publicationprécédente), où elle a représenté la Tunisie pour la première fois.Très engagée non seulement dans sa vie sportive mais aussi dans son activité scolaire et sociétale, Amel est fière de donner une image positive de la Tunisie et des jeunes femmes qu’elle représente au niveau international.Avec simplicité, modestie et sourires, elle est déjà une ambassadrice exceptionnelle!

 

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